Comment se préparer à l’adoption d’un chat

Élimination : accordez une attention particulière aux bacs à litière. Leur nombre, leur emplacement, leur taille, le substrat utilisé et leur entretien quotidien sont des facteurs importants qui détermineront si le chat les utilisera pour y faire ses besoins.

Alimentation : consultez une équipe vétérinaire afin de faire les bons choix alimentaires et offrez la nourriture dans des stations interactives.

Socialisation et solitude : prévoyez des moments de jeu et d’interaction tous les jours. Lorsque des enfants sont présents, établissez un lieu où le chat ne sera pas sollicité. Ainsi, s’il désire être seul, il saura où se réfugier.

Activités physiques et repos : laissez libre accès aux fenêtres, ajoutez des tablettes aux murs pour augmenter les surfaces en hauteur, disposez des cachettes au sol, offrez des jouets sécuritaires (balles, souris, serpents) en les disposant dans les endroits où le chat passe et faites une rotation régulière afin de maintenir l’intérêt.

Si un ou des chats habitent déjà à la maison, il est primordial de les présenter adéquatement afin de favoriser la bonne entente. Une présentation graduelle et associée à des activités plaisantes est essentielle.

Si le nouveau chat doit être le seul animal de la maisonnée, il est tout aussi pertinent de l’isoler dans une pièce pour quelques jours. Ainsi, il pourra rapidement scruter cet environnement restreint et s’y sentir en sécurité. En plus des éléments essentiels (eau, nourriture, litière), on devrait retrouver dans cette pièce plusieurs cachettes. Des boîtes de carton peuvent faire l’affaire. Ainsi, le chat plus craintif pourra s’y réfugier et gagner en confiance. 

Il est important de respecter le rythme de chaque chat quant à son adaptation à ce nouveau milieu de vie. Il ne faut en aucun cas forcer un animal craintif au risque de le rendre encore plus sensible. C’est pourquoi toute interaction devrait être agréable. Pour ce faire, il faut laisser le chat venir vers les membres de la famille en proposant de la nourriture alléchante et lui offrir la liberté d’explorer son environnement en le supervisant de loin. Au fil des jours, quand il sera plus à l’aise, il convient d’ouvrir la porte de la pièce d’accueil et d’autoriser l’accès à une autre portion de la maison. Peu à peu, on augmentera ainsi la distance parcourue jusqu’à ce qu’il ait accès à l’ensemble de la maison.

Bien que le chat ait une bonne capacité d’adaptation, il ne faut pas oublier que c’est une espèce qui a aussi des besoins, au même titre que le chien. Il faut donc que non seulement ses besoins biologiques, mais aussi ses besoins sociaux et environnementaux soient comblés si on veut une cohabitation harmonieuse. En effet, un animal qui évolue dans un environnement fermé, qui ne répond qu’en partie à ses besoins, pourrait exprimer des comportements jugés inappropriés par l’humain, car cela lui fera vivre du stress au quotidien. Le seuil de tolérance étant variable selon les individus, certains seront plus enclins à vivre avec des irritants, alors que d’autres seront plus sensibles à toute modification.

Certains comportements sont faciles à prévenir. Par exemple, il faut éviter de jouer avec les mains et utiliser plutôt des jouets munis d’un bâton de style canne à pêche. Ainsi, le chat n’associera pas la peau humaine avec le jeu et la préhension en gueule.

En plus d’adopter de bonnes habitudes quant aux interactions avec le chat, il faudra aussi s’assurer d’éliminer les dangers dans la maison. Il convient alors de limiter les objets cassants pouvant chuter, les plantes toxiques à portée, etc. 

Il faudra aussi prévoir du matériel pour les soins. Brosse et peigne pour la fourrure de même que taille-griffes sont des essentiels. Pour les introduire et les utiliser correctement, présentez-les graduellement en association avec la nourriture; c’est la meilleure façon de rendre l’expérience plus agréable pour le chat. Pour tailler les griffes sans blesser le chat, consultez un professionnel qui pourra vous montrer comment faire.

Il est fréquent de voir certains chats éprouver plus de difficulté à s’adapter dans un nouvel environnement et à de nouvelles personnes. Les symptômes en découlant peuvent être tant physiques que comportementaux. Dans le cas où l’animal n’est pas en mesure de subvenir à ses besoins primaires (manger, boire, uriner, déféquer), il est impératif de consulter d’abord un vétérinaire afin de s’assurer de la santé du nouveau compagnon. Par la suite, un intervenant en comportement félin saura mettre en place des conditions favorables à une bonne adaptation afin de trouver l’harmonie dans la maisonnée. 

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